Le Covid-19 vu du petit bout de la lorgnette (épisode 1)

Les Italiens s’embrassent beaucoup, alors que les Japonais se saluent en se courbant et mettent des masques au moindre rhume et puis le Coréen, il a l’habitude. Il a déjà eu le SRAS et le MERS. 

L’ Italien du coup tombe plus facilement malade que le Japonais et le Coréen. L’Italien a eu besoin qu’on le confine pour qu’ils restent à la maison, contrairement au Norvégien et au Suédois qui n’a pas de jour l’hiver, et une moyenne de température de -20° C et qui n’a par conséquent pas besoin qu’on le confine pour qu’il se confine. 

L’Italien bénéficie de 330 jour d’ensoleillement par an. Il aime aller au parc avec ses enfants. La femme italienne de plus de 62 ans ou l’ homme italien de plus de 65 ans passe sa retraite devant son immeuble ou sa maison sur un banc à regarder devant elle ou devant lui et à parler avec d’autres qui sont aussi sur des bancs à côté d’eux. C’est ainsi qu’ils socialisent. En Italie, les familles et les jeunes se promènent le soir entre 18h et 19h sur ce qu’ils nomment le corso. 

En général, ils mettent un pied devant l’autre en se parlant fort jusqu’à atteindre la fin du corso. Ils rencontrent beaucoup d’autres Italiens qui font la même chose, mettre un pied devant l’autre et parler fort. Ils s’embrassent aussi pour se dire bonjour, s’embrassent pour se dire au revoir et finissent en grappe. Des grappes d’Italiens se forment. Si bien que les lèvres embrassent des joues embrassées par d’autres lèvres qui embrassent d’autres joues. Les virus aiment ça. C’est un excellent moyen de rendre l’épidémie efficace. 

L’Espagnol lui aussi a la même habitude de se promener le soir en nombre et en s’embrassant avec de grands sourires et des postillons de joie. Le virus aussi aime ça. 
Le Français qui est issu d’un climat modéré, et ne bénéficie pas des 330 jours d’ensoleillement de l’Espagnol et de l’Italien mais n’a pas non plus droit aux journées sans jour en hiver et au moins vingt degré du Suédois et du Norvégien (qui ne saluent jamais ni avec la bouche ni avec les mains, juste peut etre un peu avec le regard froid du Viking dont ils sont issus), le Français donc, lui, embrasse avec la bouche et il aime beaucoup ça. 
Il y a chez le Français quelque chose de sulfureux qui le pousse à enrouler la langue de son partenaire avec sa langue. C’est une habitude chez le Français que de faire ça, si bien qu’on appelle ça le french kiss. 
Les virus en raffolent autant que le cinéma des années cinquante. 
Le Français tousse aussi beaucoup dans le RER A qui enregistre 308 millions de voyageurs par an. 
Il ne trouve pas très joli de porter un masque donc il n’en porte pas contrairement au Japonais, au Coréen, au Chinois (qui n’a pas le choix d’en porter, l’armée le jetterait en prison).  
Le Français des années 2020 est toujours traumatisé  par les deux guerres mondiales qu’il n’a pas vécu et vide les magasins de leur vivre pour faire de sa cave un supermarché. Il aime particulièrement le papier toilette dont il se sert aussi bien de dessert que de lampe à pétrole. 
Les roux sont plus facilement malade. C’est pourquoi les Irlandais eux aussi sont atteints...
On s'attend donc à ce que Trump qui est roux sans être irlandais tombe malade.

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